le 01-11-2010 17:32
le 14-11-2010 14:13
Merci à Mr Biglu pour cette importante précision.
Euh, tant qu'on en est dans le modélisme, saviez-vous que si l'on réduisait à l'échelle de 1/1.000ème la taille (313,20 mètres) et la masse (7300 tonnes pour sa partie superstructurelle) de la Tour Eiffel, on obtiendrait - en toute logique - une miniature de 31,32 cm de hauteur pesant... 7,3 tonnes !
Sans recourir aux théories fractales (le triangle de Sierpiński, e.a.) totalement inopérantes en l'espèce, comment est-ce possible ? En d'autres termes, où se situe l'erreur ?...
One life. Live it.
le 15-11-2010 05:53
Bonjour Monsieur Deep !
Une petite remarque: Le modélisme (statique) s'apparente plus à l'art qu'aux mathématiques.
La taille, la surface, le volume et la décoration réaliste de l'objet (le visuel) prévalent sur son poids.
Concernant votre "post":
Lorsqu'on divise une longueur par x, on divise l'aire par x², et le volume par x³.
Si l'on tient compte de la masse volumique de l'acier, nous obtenons pour une réduction au 1/1000, un poids de 73,0002 grammes.
Non seulement la vieillesse est un long (pour certains) naufrage, monsieur Deep, mais j'ajouterai qu'elle est sordide...
J'ai égaré mes lunettes et je ne me souviens plus si j'ai pris mes médicaments.
Ces calculs m'ont donné mal à la tête et je vais encore me fourvoyer sur le chemin qui mène à la boulangerie...
Amicalement,
"Le vieux qui va s'habiller".
le 15-11-2010 06:34
le 15-11-2010 17:54
Mon cher amiral, votre raisonnement est effectivement le bon (même si une petite erreur de calcul s'est glissée dans son chiffrage).
La Tour Eiffel étant une structure tridimensionnelle, la réduction d'une seule de ses 3 dimensions induit une réduction équivalente (exposant 3 !) de sa masse.
En l'occurrence, la réduction à l'échelle 1/1.000ème de sa hauteur (maquette de 31,32 cm pour un original de 313,2 mètres) amène la maquette à peser 1/1.000.000.000ème (1/1.000 exp3) de la masse de l'original, soit 7,3 grammes (qui est la masse d'un seul morceau de sucre blanc Tirlemont. Remarquable pour une maquette - aussi stable - de plus de 30 cm de hauteur, n'est-il pas ?...).
Autre sujet d'étonnement : si l'on enfermait la Tour Eiffel dans un gigantesque cylindre qui aurait pour hauteur la hauteur de la tour (313,20 mètres) et pour diamètre la distance séparant (en diagonale) deux de ses pieds (176,64 mètres), la masse de l'air contenu dans ce cylindre dépasserait de loin la masse de la Tour !...
Démo : 3,141592 x (176,64)² / 4 x 313,20 x 1,2 = 9.210 tonnes > 7.300 tonnes (1,2 kg/m³ étant la masse volumique de l'air, à 20°C, au niveau de la mer).
Saviez-vous que tous les plans de détails (indiquant notamment les zones de rivetage... à chaud et in situ !) ont tous été dressés en grandeur nature (échelle 1/1), les percages laser par machines à commande numérique étant évidemment inconnus à l'époque (1887 - 1889) et les montages à blanc partiels et préalables étant impraticables à de telles hauteurs ?...
Si l'on devait - actuellement, et avec les techniques et matériaux modernes - construire une soeur jumelle à cet édifice, il est évident que la soeur jumelle serait construite en maximum 5 mois (contre 26 pour l'originale), peserait la moitié de son poids (aciers à très haute limite de rupture, conception très hautement hyperstatique, calcul aux états-limites et profilage itératif en soufflerie de chaque ensemble de charpente, etc), ne devrait jamais être recouverte périodiquement de peintures anti-oxydantes et coûterait certainement moins cher à l'investisseur (saoudien ?) que l'original n'a coûté à la Ville de Paris...
Mais où serait l'âme de cette soeur jumelle ?...
One life. Live it.
le 15-11-2010 20:02
Amen!
le 15-11-2010 20:05
le 15-11-2010 20:06
Amen!
le 16-11-2010 04:56
le 16-11-2010 05:09
le 16-11-2010 12:11
Permettez-moi de vous présenter un modeste diorama de ma composition...
DRAME FERROVIAIRE ! Trois dangereux terroristes, 2 hommes et une sexagénaire, broyés par une imposante locomotive...
Ce matin, à 06h30', les individus surpris par le déraillement, qu'ils avaient eux-mêmes provoqué, de la puissante machine appartenant à la "YABE-UNION-PACIFIC" a trouvé une mort affreuse sous les roues de l'engin.
Monsieur J. de B., accompagné d'une dame qui a voulu garder l'anonymat et qui sont les seuls témoins de l'accident, nous a déclaré: "Je n'avais pas mes lunettes et j'avais emporté mon rasoir électrique à la place de mon gsm, c'est pour cela que je n'ai pas appelé les secours". Une enquête est en cours...